13 décembre 2012
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Plaisir solitaires dans ce lit bateau. Voyages immobiles, la mer n’est pas loin. Voiles blanches tombées sur mon corps nu. Feu de cheminé, crépitement. Reflet de feu, morceau de feu et d’ombre ondulant sur les pierres et moi. Bien chaud, bien rassurée dans ce cocon. Dehors j’entends le vent plaintif et la neige tombe. Le sapin parfume mon moi de décembre. J’ai un reste de chocolat dans la bouche.
Des cendres. Mes mains odorées d’orange caresse mon sexe, je fantasme, invente des scénarios. J’ai gouté au fruit défendu, mes mains sentent l’orange. Je les sens mieux quand je les ramène sur mon visage, l’antre de mes narines.
Le jus coule entre mes doigts jusqu’aux poignets, ça me brule. J’ai des griffures, je me mutile. Alors ma bouche embrasse et lèche mon avant bras brindille. La bave soignerait. Gout de sang sucré sur mes dents blanches.
Avec mes doigts, et mes pensés archées je vibre comme un violon fiévreux.
Je transpire, feu de cheminé, j’ai sommeil maintenant.
Je pense au dernier poème lu. C’est un autre voyage, je tangue à bord de ce lit bateau, avec des rames de pensés.
Je pense à la promenade sur la plage. Mon souvenir est vague dans mon lit bateau, toute ensommeillée.
Je pense à demain, le spectacle de danse. Pour l instant je rêve.
Lorsque le rêve s’éteins, braises tièdes, je m’inquiète, je ne sais pas vers quoi cheminer. L’avenir me fait peur. Quel chemin prendre ? Assise au bord d’une brèche, je chantonne ‘Je ne veux pas travailler… ». Je me sens lasse.
Puis quelqu’un me manque beaucoup.
Je pris pour m endormir, ne pas me réveiller.
Je fais des mauvais rêves. Je me jette de mon lit bateau, je suis presque somnambule.
Je me réveille toujours, toute triste, toute angoissés. Je maudis les anges et les Dieux.
Plaisir solitaire dans ce lit bateau. Plaisir amère (a mer). Se vider d’étoiles. Se vider…Me ramène à mon incapacité à faire l’amour en vrais. Et décembre passe seul, seul, des cendres. Le feu s’est éteins.
Quelqu’un me manque. Mais il ne faisait pas partis de ce fantasme, car c est une autre façon d’aimer. Mais je me sens lasse.
Le jus coule entre mes doigts jusqu’aux poignets, ça me brule. J’ai des griffures, je me mutile. Alors ma bouche embrasse et lèche mon avant bras brindille. La bave soignerait. Gout de sang sucré sur mes dents blanches.
Avec mes doigts, et mes pensés archées je vibre comme un violon fiévreux.
Je transpire, feu de cheminé, j’ai sommeil maintenant.
Je pense au dernier poème lu. C’est un autre voyage, je tangue à bord de ce lit bateau, avec des rames de pensés.
Je pense à la promenade sur la plage. Mon souvenir est vague dans mon lit bateau, toute ensommeillée.
Je pense à demain, le spectacle de danse. Pour l instant je rêve.
Lorsque le rêve s’éteins, braises tièdes, je m’inquiète, je ne sais pas vers quoi cheminer. L’avenir me fait peur. Quel chemin prendre ? Assise au bord d’une brèche, je chantonne ‘Je ne veux pas travailler… ». Je me sens lasse.
Puis quelqu’un me manque beaucoup.
Je pris pour m endormir, ne pas me réveiller.
Je fais des mauvais rêves. Je me jette de mon lit bateau, je suis presque somnambule.
Je me réveille toujours, toute triste, toute angoissés. Je maudis les anges et les Dieux.
Plaisir solitaire dans ce lit bateau. Plaisir amère (a mer). Se vider d’étoiles. Se vider…Me ramène à mon incapacité à faire l’amour en vrais. Et décembre passe seul, seul, des cendres. Le feu s’est éteins.
Quelqu’un me manque. Mais il ne faisait pas partis de ce fantasme, car c est une autre façon d’aimer. Mais je me sens lasse.
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