Maria
Ses yeux de félin
Regardent sur le côté,
Ils sont mélancoliques,
Son sourire est un peu triste,
Au creux de ses bras : ce petit chien,
Ce monsieur derrière elle, l’air grave,
Elle pense qu’il ne la regarde pas ou
Bien ce chagrin est peut-être
Lié à autre chose.
Peut-être il se questionne mais
Sa peine reste silencieuse
Sa mélancolie le rend triste.
Parfois on a de la peine,
Sans savoir d’où elle vient,
Elle revient en nous et nous
Fige le corps, le corps parle
Silencieusement aux autres
De ce que l’on traverse.
Il n y a pas assez de mots
Pour décrire et c’est flou,
Flou sous les larmes,
On est souvent si seul.
On câline des chats et
Des chiens qui ressentent
Profondément notre émotion.
Mais ceux qui chantent la mélancolie
Les transforment en fleurs
Et la nuit venue leurs fleurs
Les métamorphosent-en
Étoiles sublimes.
Mais si elle demeure noyée dans le bleu turquoise,
Tu n’entendras plus jamais son chant.