L’argenté de l’océan
Cerne la forêt de pins.
Des vagues se sont
Figées dans la vase.
Une petite chienne
Imprime ses traces
En forme de triades.
Cette mer nous revient,
Je m’en approche sur
Un îlot, les squelettes
D’arbres ressemblent au
Cimetière de dinosaures.
J’ai envie de caresser les
Plantes grasses aux goûts
Salés, je cueille des coquillages
Au loin le rivage à des allures
De Savane, c’est peut-être
La lumière singulière que
Tu captes en photo, c’est
Sans doute les résineux
En Forme de nuages.
La girafe ne surgit pas
De la forêt, la naissance
S’éclot à la fin d’un monde,
Pas de passé sur le sable,
Plutôt un visage intemporel,
Vêtue de sa robe de vent,
La mer qui nous revient
Effacera nos pas mais
Chez moi j’écoute son
Chant dans un coquillage
Sa profonde respiration
Me demeure parmi des
Brides de conversations,
De moments subtils
Qu’on ne sait décrire
Mais qui bercent quelques
Nuits, le mouvement
De la vague part et
Revient, roule sur
Elle-même.
Crépuscule d’hiver à danser,
Feu de cheminée à crépiter,
La première aube renaît
Sur la plage argentée aux
Filaments de miel qui
Transpercent les nuages.