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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 12:19

Zola-Jesus-Vessel-Portable4.pngIlimaki diaphane, marchait pied nu sur la neige. Longiligne sur la colline venteuse, sa longue robe noire, et ses longs cheveux or flottaient dans les airs. Le désert de neige scintillait sous les rayons lunaires. La Lune ronde et bleue éclairait le profile de Ilimaki, sa paupières argentée, son grand œil émeraude pleurant des larmes glacés. Une cicatrice d’or sur sa boucle bleu. Un papillon mauve posé sur ses longs cils, battant des ailes. Au loin, en descendant la colline, une grosse roche de glace bleutée, brillante comme du diamant. Ilimaki s’approchait de cette roche, entrait dans la grotte. Zigzagante dans le long couloir entre stalactite et stalagmite. Des palais, des villes somptueuses apparaissaient dans le reflet des eaux. Des lucioles un peu partout. Les ronds dans l’eau. Au bout du couloir, une porte ovale, de somptueux vitraux. Ilimaki tourna le bouton de porte avec sa petite main osseuse aux grands ongles noirs. Elle s’assit sur le toboggan glacé, se laissa glisser. Des tableaux ovales accrochés sur les murs de glace. Elle n’avait pas le temps de les contempler, la vitesse s’accélérant. Elle chuta dans l’eau bleue, éclaboussa. Avec sa robe elle ressemblait à un lys noir flottant. Un tourbillon d’eau l’avala, elle regardait en l’air l’arc bouté. L’écho de son rire cristallin. Une jolie sirène aux longs cheveux noirs la prit par la main. Elles nagèrent, frôlant des poissons multicolores, faisant dériver des licornes attelées de carrosses. Les carrosses c’étaient des bulles, transparentes, à l’intérieur : des petits elfes recroquevillés, en boule, se laissaient transporter. Ilimiki et la sirène nageaient sous la glace, faisant des bulles par la bouche et les narines. A travers la glace un visage mystérieux les regardait parfois. La sirène et Ilimiki surgirent des eaux. La sirène s’en alla, Ilimiki sortit de l’eau. Ses pieds foulés le sable, elle cueillait des coquillages en attendant. Une forêt d’arbres glacés bordait la plage. Un druide aux longs cheveux et à la longue barbe blanche alla à sa rencontre. Il portait une tunique blanche. Son regards était profond et sa voix caverneuse. Il lui dit très enjoué

« Ilimaki Ô princesse des neige, avez-vous fait un bon voyage ?

-Froidement.

-Venez, nous avons besoin de vous, de votre jolie voix pure ! Unique. Le monde à besoin d’harmonie. On vous à cherché, merci d’avoir donné suite à mon message et d’être venue jusqu’à moi»

Le museau d’une licorne, chercha sa main, pour une caresse. Elle caressa la licorne. Marcha côte à côte avec le druide. Ils s’enfoncèrent dans les bois, se dressait une immense cathédrale de glace, haute comme une montagne, ils entrèrent. La cathédrale n’avait qu’une seul ouverture, une immense rossasse. Les bougies avaient des ailes, virevoltaient dans l’église. Une musique tourmentée flottait, des sons de guitares électriques, de basse, de flutes, de contrebasses, d’orgue… Mais les musiciens étaient invisibles. Le druide lui donna un papyrus, elle le déroula, c’était une partition de chant.

Ilimika chanta la partition avec sa voix pure, si pure, s’accorda aux sons, s’harmonisa, ce n’était qu’un fantôme de voix pure au début, qui s’éclora petit à petit, à la recherche des échos. Son chant devient si puissant que les murs vibraient comme des feuilles. Ce n était qu'un fantôme de voix pure tout bas au début, si loin, mais accordé. Une voix si engouffré, qu'on l'entendait à peine, le bruissement des guitares et des basses envoutantes, la voilant, bien plus nombreux. La voix semblait éclore de terre, on ne percevait qu'un pétale d'elle, fantôme de voix parmi les belles formes minérales de son, aux pas sonores dansant, bondissant de cordes en cordes, la voix au creux d'une guitare s'éveilla de son nid de coton et se mêla au cordes, en accord. La voix je l'entendais à peine, coulait dans le bruissement des sons, elle chantait une langue étrange, inaudible. Elle devenue si puissante. On avait demandé à la Princesse Ilimika de venir chanter dans la cathédrale magique pour ré harmonisé le monde. Apporter la paix. C’était une clé de sol magique, pas un simple chant, mais une formule magique. Seul la voix d’Ilimika pouvait réveiller les pouvoirs de ce chant. 


 
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commentaires

C
Bonsoir,<br /> <br /> Cette histoire nous transporte dans un monde magique et nous fait voyager dans un univers paisible et enchanté. J'ai passé un moment agréable en te lisant. Gros bisous et douce soirée. Corinne.
F
<br /> <br /> merci Corinne<br /> <br /> <br /> <br />
S
Merci pour ce beau partage " c'est beau comme quoi un simple chant peu avoir un pouvoir bonne journée bisous féerique evy

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  • : Mon univers sombre et féérique...Je m'appelle Prisca Poiraudeau,une rêveuse gothique, je suis passionné d'art...
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