Eloise à la lune
Des croissants de lunes ses yeux en dévorent
Les pupilles courent guider à l'ombre de leur or...
Eloise allongé sur le dos dit à la lune
"O maman du ciel,
tes rayons lunaires, d'amour,
sont beau, mais aveuglent mes petits yeux'"
Ses petits yeux sont encore à peine ouvert,
"Maman si lointaine,
Suis je née de se ventre?
Pourquoi suis je née dans la nuit?
Qui est papa?"
La maman lointaine ne parle pas et l'enfant voit
A la foi se visage doux et rond
A la foi ce ventre rond,
Il contient de l'or,
Qui l'a verssé?
C'est la nuit, elle a mis dans se ventre,
Quelques pétales d'étoiles...
Visage lunaire ne parle pas
elle se voile et se dévoille,
Fuit le jour, en roulant comme une sphére,
Dans les cieux.
Les yeux d'Eloise nage dans la voix lactée
Eloise se sent petite
A l'aube entre ciel et nuage,
Il y'a encore cette empreinte,
L'enfant regarde la médaille,
évaporé entres nuages...
A l'aube Eloise qui nait,
Ne sait d'ou elle vient...
La nuit à chaque tombé de Lune,
L'enfant allongé dans son berceau
dit
"O lune, grande lune j'étais où avant?"
Lune ne dit rien, mais Eloise tend ses petits bras, ouvre ses petites mains malabiles
Elle receuille un peu d'or,
C'est la sphére lunaire qui lui en verse au creux de ses paumes.
La lune trace un lambeau d'or à la verticale entre ciel et petite vie.
La lune est toujours mystérieuse, égnigmatique,
C est pour ça Eloise veut grandir:pour un jour savoir...
Une fée passe dans sa nuit
Eloise rêve, l'âme remplis de poussiéres d'étoiles.