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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 16:38

Lili et Nicolas regardaient Or d’un air perplexe, un air pleins de soupçons. Cela mit mal à l’aise Or. S’imaginaient-ils Or battu à l’aide d’un martinet, comme dans les livres ou à la télé ? C’est un peu gros. Penser aux genres de choses qu’ils pouvaient croire, angoissait Or, elle aurait voulu disparaitre, et un mal de ventre s’installa. Pélune l’avait giflé, Pélune n’était certes pas la belle mère idéal,  mais si Or boitait c’était seulement à cause de se vase échappé de ses mains, se brisant sur ses jambes nues. Et non pas de coups acharnés. Bien sur Pélune aurait pu panser les blessures. Mais elle était triste que le vase soit cassé, elle a giflé Or,… pour si peu, encore un prétexte. L’art de la maltraitance invisible : des insultes,  des coups sans les traces, l’art de frôler la frontière entre sévérité bien souciante et débordante, mais pas trop. Si bien que sur ce fil, en déséquilibre difficile de définir ce qu’on appelle maltraiter. Et puis dans la tête d’Or, la dépression de Pélune excusait bien des choses. Or plaignait sa tante, se sentait même, souvent coupable.  La tante disait souvent « Avec tout ce que je fais pour toi, tous les sacrifices ! »

Or fit une brèche,  pour changer le cheminement de la conversation. C’était des paroles pour ne rien dire : la météo. Lili, Nicolas et Or paraissaient plus décontracté, enfin.

 

L’après midi, après une longue matinée studieuse,  Or toujours un peu boiteuse, se baladait seul dans le vieux parc. Les flocons de neiges tombaient, l’un s’accrocha au cil d’Or, puis roula sur sa joue pâle après un petit battement de cil. Fatigué elle s’assit sur un banc, le banc sous un vieux chêne, elle pensait encore au collier. Or passa sa main dans ses longs cheveux blond, pour les installé derrière l’oreille.  Elle ferma ses yeux, pour mieux le regarder, dans le souvenir. Le collier était composé de sept pierres bleues bien douces et froides, brillantes, l’une, celle du milieu était un peu plus grosses que les autres. Or palpa son cou pour toucher le collier, elle ne sentit rien, déçu elle ouvrit ses yeux. Ses pupilles libéraient des larmes. Or posa son regard dans le lointain du ciel gris. Après ce voyage, sur le banc, une dame c’était assise à côté d’elle, elle portait une longue robe blanche, et une couronne. Or perdu dans ses pensés n’avait pas entendu la dame s’approcher, n’avait pas entendu ses pas craquant sur la neige, ni sentit la légère vibration d’une chose qui se pose sur le banc. Or d’une voix timide lui dit « Bonjour », la dame n’avait pas du entendre, elle regardait au loin d’un air fasciné, et ne disait rien. Les flocons virevoltaient. Or regarda dans la même direction que celle ci, mais elle ne vit rien de fascinant… Il lui semblait qu’elle l’avait déjà croisé. Mais ou ? Alors qu’elle se retourna pour lui demander, à côté d’elle, sur le banc, il n’y avait personne, plus personne. 

Or se leva, inclina sa tête dans toutes les directions : personnes !  Elle resta immobile quelques instant, à s’interroger. Le mouvement de ses gestes et de son corps reprit, bien qu’un peu mécanique au début, à la manière d’un pantin. Elle examina la neige, aucunes traces de pas, sauf les siennes.


Nicolas avait invité Lili et Or à dîner, chez lui. La grande aiguille sur le six, la sonnette  retentit.  Il ouvrit, il lui sourit, lui fit signe de rentrer. Il portait un tablier de cuisine. C’était un beau jeune homme mince et musclé, brun aux grands yeux noirs très expressifs.  De l’antre s’échapper les odeurs de cuisines, d’encens, et la sonorité d’un bon groupe de rock sombre à souhait, Placebo. La pièce dans la mi ombre, s’éclairai timidement à la bougie. Un chat au long poil blanc dormait en boule sur le canapé, et sur le mur Or reconnu la reproduction de Klimt ‘le baiser’.  A l’entrés de ses deux pièces fermés, devant chacune  se découpait au sol un triangle de lumière.  Nicolas s’enferma dans la cuisine, Lili était installé dans la chambre, assise face au bureau, devant un gros bouquin. Elle étudiait. L’ordinateur portable posé sur le lit était en veille. Lili tendu à Or des feuilles, c’était les photocopies des prises de notes des cours qu’elle avait manqué. Or dit merci, Lili se replongea aussitôt  dans ses études, sirotant un peu de café. Lili était, elle aussi une fille mince, petite, de type asiatique, elle avait de longues anglaises brunes. Elle était très studieuse, très bonne élèves, en tout, elle avait réponse à tout, on l’aurait comparé à Hermione dans Harry Potter. Elle avait vécu en Corée, le bout du monde ou les jeunes gens se lève à cinq heur pour un cour de danse avant la classe, et le soir fond un tas de cours particuliers jusqu’à minuit parfois. Or imita Lili, celle-ci dans sa bulle studieuse, Or profita pour rédiger son exposé, Nicolas était toujours derrière les fourneaux. Or ne connaissait Lili et Nicolas seulement depuis trois mois, Nicolas et Lili, tissaient une plus longues amitié entre eux. Ils étaient dans le même lycée. Mais Nicolas ne faisait pas les mêmes études que les filles.

Nicolas servit du riz noir, accompagné d’algues, et de tomates. Lili s’adressa à Or.

Sa voix était enrouée, elle parlait du nez, c’était a cause du froid, elle avait attrapé la crève.  Malgré ses origines elle parlait le français parfaitement et sans accent. Son timbre était d’une extrême douceur. Elle parlait toujours ainsi, et elle paraissait toujours d’une humeur limpide, tranquille. Sa gestuelle était délicate. 

« J’ai parlé du collier à mon père, il ne sait pas grand-chose, il ne l’a même pas vu en vrais, bien sur ça le fascine, et il ce documente…Il n’est pas devenu lapidaire par hasard. Mais il n’a pas asse de renommé pour l’approcher, et les sources d’informations disponible sont très maigres. Date de moin six avant Jésus, taillé dans une pierre venue d’ailleurs,  personne ne sait identifier le minéral. Il est très léger, très brillant, très lisse, capture la lumière. Une comète tombait du ciel…Les tailles des pierres sont d’une extrême minutions, les symboles sont très étranges, personne n’arrive à l’associer à une culture. Il est vraiment très original. Ce n’est pas n’importe quel lapidaire qui à confectionné ce bijou, il était très doué , chaque petites pierres possède plus de milles petites faces .

Nicolas poursuivi

-   C’est étonnant Or que Lanfeld…

Lili s’exclama

-Et pourquoi pas !

Nicolas acquiesça

-Or et pourquoi ne poses tu pas de questions à Lanfeld ?

Or se mordilla la lèvre inférieure, et dit d’une voix presque éteinte 

-Il est fâché après moi…Je n’ai pas fait honneur à la collection, je suis rentré tôt…Un mal de tête. Il aurait aimé je reste plus longtemps, le fait je parte l’embarrassait, ont voulait me prendre en photos, le beau monde c’était déplacé, pour le collier. Mais moi je n’étais pas au courant… »   

Lili rigolait, ses yeux qui regardés Or étaient malicieux. Or lui avait raconté sa tentative de vol. Nicolas n’était pas au courant. Il inclina sa tête vers Lili, puis Or d’un air interrogatif. Les filles on toujours de drôles de cachoteries, pensait-il. Lili avait un fou rire.  


La nuit était tombé, Lili rentrait chez elle, elle n’habitait pas loin, Or voulu faire de même, mais Nicolas l’en empêcha, elle avait huit kilomètres de marches à faire dans la neige, ses jambes boiteuse en plus… Or était très nerveuse, elle tremblait, s’inquiétait pour le lendemain, la rencontre avec sa tante ne serai pas tendre. Nicolas lui tendit son téléphone portable, « appelle là », de grosses larmes coulaient sur les joues d’Or.  Il l’a pris dans ses bras.

« Ma belle, ne te met pas dans cette état, c’est moi qui va l’appeler si tu veux, moi je suis certain qu’elle sera plus rassuré si tu dors chez moi, plutôt que de marcher seul dans la nuit, dans le froid, longtemps et en plus boiteuse. Elle le sait au moins, tu t’es fait mal ?

-Oui elle sait.

-Et elle ne t’a pas dit de voir un médecin ? 

-Non

-Ah bon.

-En faite elle était triste, elle tenait beaucoup à se vase. Mais t’inquiètes pas, se sont des blessures superficielles » 

Cela bien sur n’était pas vrais, se vase n’avait aucune valeur pour Pélune.


Or angoissée partit tout de même, une heure plus tard, elle profita de l’absence de Nicolas aux toilette. Or c’était rongé les ongles, il ne lui en resté plus. Ce n’était pas son genre de se ronger les ongles.


Nicolas c’était précipité dehors pour la chercher, mais c’était trop tard. Il ne connaissait même pas son adresse. Elle avait oublié son livre.


Or avait réussi à rentrer, par chance Pélune dormait à poing fermé… Or dans son lit, s’endormit, rêva :


Elle était vêtu d’une belle robe noir, dans une immense forêt hivernale,  elle courait derrières des lièvres qui sautillaient, dans cette forêt enneigeait,  il y’avait les vestiges d’un immense bâtiment, des colonnes, qui ressemblaient à celles des temples grec. Malgré la neige, la forêt était fleurie de petites fleurs bleues. Or qui se prit les pieds dans la racine d’un arbre, tomba dans un trou, un terrier, à l’intérieur il y’avait une porte en argent, Or tourna le loquet, la porte était fermé à clé, elle regarda par la serrure,  il y’avait un œil derrière la serrure qui l’observait aussi , elle sursauta, mais y jeta un coup d'oeil encore une foi, la personne ne  regardait plus dans la serrure, derrière la porte, sur un carrelage à carreau noir et blanc, elle reconnu la photo de ses parents. En haut, une voie l’interpella, c’était la dame vêtu de blanc, avec une couronne, elle disait et répétait Or, Or, Or, ce prenons résonnait en un écho, et la dame riait. C’était la même dame, qui c’était assise sur le banc, …Or se souvenait maintenant, elle l’avait vu aussi dans l’amphi, la dame dansait dans les airs. La dame qui regardait Or, du haut du trou, laissa tomber ses yeux, au sens propre, un à un ils tombaient, l’impact sur le sol ressemblait au bruit des billes sautillantes sur le sol, Or ramassa l’un des yeux, ils étaient turquoisesmanga-gothique-347x50021.jpg, et brillaient comme du diamant.  

           

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commentaires

T
<br /> Bonjour Prisca<br /> Quel rêve étrange, moi ce que je me demande c'est comment une telle idée peut germer dans ton esprit<br /> <br /> <br />
F
<br /> <br /> bonjour Tony,<br /> <br /> <br /> alors là aucune idée, mais sa ressemble un peu à Alice qui tombe dans un terrier<br /> <br /> <br /> bisous<br /> <br /> <br /> <br />
E
<br /> Cette étrange apparition que voit Or serait-elle l'esprit du collier qui l'appellerait ?<br /> <br /> Au fait, petite correction au passage : plutôt que de parler de "mi ombre", utilise le mot "pénombre".<br /> <br /> Et bien sûr, vivement la suite...<br /> <br /> <br />
F
<br /> <br /> coucou Eryndel, oui merci pour la corection<br /> <br /> <br /> C est pas tout à fait l esprit du collier, suite tres bientot<br /> <br /> <br /> amitié<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> TRop jolie la fin avec la fleur dans la neige. Et tout ce texte est très beau. Pauvre Or maltraitée par Pélune. La dame sur le banc était un fantôme je pense. Peut-être qu'elle avait porté le<br /> collier autrefois ? Cette histoire est superbe. Bisous à toi.<br /> <br /> <br />
F
<br /> <br /> ah oui c'est un fantome, elle ne l'a pas porté mais tu verras, elle joura un rôle important pour Or. Or est lié au collier.<br /> <br /> <br /> Je t'embrasse merci de ta visite<br /> <br /> <br /> <br />

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