Timala chante sur scène, joue de la lyre. Des airs un peu médiévaux. Des guitares électriques l’accompagnent. Ses petits doigts fins pincent les cordes d’or. Elle est très menue, très pâle, a des yeux bleu, de longs cheveux roux. Elle est vêtue d’un corset fleurit, d’un pantalon noir imitation cuir, est chaussée de hauts talons aiguilles rouge. Sa voix est pure et cristalline. Elle a inventée ses chansons.
Nous sommes sous une coupole acoustique, nous encerclons l’artiste. La petite scène est au beau milieu de la pièce. Sur la petite scène arrondie flotte de la brume bleue. Nous sommes envoutés. Fil de voix, fil de lyre relient nos âmes.
Surgit de nulle part, une chouette blanche, elle tournoi dans la salle, se pose sur l’épaule de Timala, les griffes acérées dans sa chair. Un morceau de papier est enroulé autour de sa patte gauche. Timala chante, mais l’animal lui donne des petits coups de becs sur la joue, car elle a un message urgent. Timala saigne, et cri. Elle a mal. Elle retire délicatement ce petit morceau de feuille, la bête se laisse faire, Timala déroule le papier, lit le message à l’encre violette, pour elle-même.
Les murs ont de violents frissons, des secousses. Les murs s’émiettent, des fissures se forment, des cascades de pierres se fracasse par terre, fend le carrelage de losanges bleu et jaunes. Des gouttes de sangs transpirent des murs. Une odeur de mort flotte. La foule panique, se ruent vers les sorties de secours. La coupole se soulève. Comme on retire un chapeau. Elle plane comme un vaisseau. Timala chantait en voix de tête, la salle n’a plus de tête, n’a plus de toit. La nuit étoilée est bleue, dans le ciel il y’a deux croissants de lunes, face à face et qui se rapprochent l’un de l’autre. Un bruit métallique et strident. Timala perd l’équilibre, mais se relève les mains en sangs. Les deux croissants de lunes réunis ressemblent à un anneau d’or. La chouette plane, se pose entres les deux croissants de lunes, les ailes déployées. Les yeux jaunes du rapace sont phosphorescents. Timala est effervescente. Elle disparait tout doucement, se liquéfie. Sur la scène reste un liquide gazeux qui pétille. Son visage dans l’eau s’efface. Ses longs cils flottent à la surface.
Il n’y a plus personne à l’intérieur, les gens affolés se sont enfuies, la salle n’a plus de toit. La coupole c’est arraché des murs, s’envola comme un vaisseau extraterrestre. Dans le ciel l’agneau d’or, la chouette en son milieu. L’agneau qui se balance de droite à gauche comme un pendule. Un bruit de portique rouillé, le hululement angoissé. Le médaillon géant qui tombe, un bruit de chaines métalliques tombé sur la roche, un cœur de montre mécanique qui bat encore, un éboulement. Une explosion. Le sol pillé comme de la glace, la chouette écrasée dans une flaque de sang, des plumes blanches tourbillonne en apesanteur.
Le message à disparus.
On ignorait avant ce drame, l’existence de phénomènes paranormaux. Il faudra essayer d’interpréter les symboles. Notre puzzle c’est démolie depuis la chouette, les morceaux sont éparpillées, certains perdu à jamais… Les détectives auront du pain sur la planche ! Dison des miettes sur la planche ! Pour résoudre cette énigme.
Elle chantait sur la scène, des airs ressurgies du moyen âge et soudain la messagère du mal c’est posée sur son épaule, les griffes acérés dans sa chair. Tout c’est brisé.
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