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16 octobre 2010 6 16 /10 /octobre /2010 22:09

J'écris il est très tard, mais trop tard pour me taire. Se silence m'emprisonne, je suis une fée que l'on met en cage, puis je encore voler? Nietzsche dit 'les grandes âmes se cachent sous les masques'. Mon masque pour cacher à l'ombre ma tristesse, c'est écrire. Je tremble, un souffle de vent sorti de mes narines penche mon écriture manuscrite; petite, fine vers la droite. Son corps évanescent,de nymphe, se caresse. Mais mes écrits me fuient. Les mots sont ailés, alors c'est physique, j'ai chaud et je cherche à tout pris le papier, un stylo pour atteindre les étoiles. A l'écriture je me donnerai toute entière, toute nu, avec lui je donnerai tout mon amour sans pudeur jusqu'au septième ciel. Je tremble d'émotion, je fais frissonner cette page. Sur ce papier je suis accro à la lettre, je touche cette feuille vierge, vide, je veux l'inonder de beauté. Vider l'encre, vider se venin d'angoisse qui contamine mon corps tout entier. Ecriture mon amour, je ne cherche pas à vous raconter mon histoire mais à faire de l'art. Ses mots enchainés dans ma tête ferai de moi la poussière, des mots qui tombent sur mes os emprisonnant l'eau plate des pluies de larmes. Ma chérie la plume tu ne caresse pas le papier par amour, ou pas seulement, elle te touche car elle brule, elle a faim de toi, elle te désire. Mon stylos glisse, je suis accro. DONNEZ MOI DU PAPIER POUR que je cris silencieusement. DONNEZ MOI UN STYLOS que je commence à me vider de se venin, pour descendre un peu sur terre, pour me rendre la vu. C'est absurde se stylos brule sur mes doigts, pénètre les fonds du papier et pourtant je cherche se stylos et se papier. C'est l'inconscient qui se souvient de ma frustration ou il fallait subir et se taire. Donnez moi la métamorphose quand je suis prisonnière de cette larme qui coule sur mon visage. Je n'écris point pour raconter l'histoire mais pour faire un art qui m'envolerai au paradis. Mes membres sont raides, mes mains sont moites, mon amour l'écriture, donnez moi de quoi écrire un mot, que les cimes du désespoir sur leurs ailes me fassent jouir. Ma belle lettre au corps de nymphe que je brule à coup de plume en flammes. Ô emporté moi au ciel étoilé avec vous.emotion.jpg

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