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4 mai 2019 6 04 /05 /mai /2019 09:58
d'aprés le film Suspiria(1977)

d'aprés le film Suspiria(1977)

Chercher son âme

 

Celle qu’on appelait Rubis

Parce qu’elle était vêtue d’une robe de

Velours rouge et sa bouche était

Peinte de sang.  

Roulait en White Mustang.

 

Personne n’a su qui elle est,

Pas même elle.

 

Elle était pâle et maigre

Un parfum oriental,

Ses longs ongles noirs

Teintaient sur le volant

Au rythme de la musique

Noir/Américaine,

Voix de chanteuse blues/jazzy.

 

Une station essence non

Loin d’un motel trop

Proche d’une voie ferrer.

Les wagons transportaient

De gros rondins de bois,

Le gros feu rouge clignotait

Il n y a jamais eu de barrière

De sécurité.

Les trains de marchandises berçaient

/Presque.

Tandis que les poids lourds,

Roulant trop vite,

Traversaient les gens

Au bord de la route

Avec violence

De vibrations, à

Sursauter.

Les vitres du motel

Riaient aux éclats…

Et les murs tremblaient.

 

Gare aux enfants !

Voulant rattraper leurs

Balles rouges et courant

Sur la route/sans

Regarder.

 

Cette endroit était comme dans un

Film, Rubis était semblable

A une actrice…On

Ne la voyait que la nuit,

Ce n’était pas un

Monde pour enfant.

 

Une voyageuse disait-elle,

Mais elle revenait souvent ici.

Le matin, elle disparaissait,

Sa voiture n’y était plus.

 

J’ai fais l’amour avec

Elle et je ne suis pas

Le seul mais au poète

Que je suis, elle m’a confié

Un secret.

 

A bord de sa white mustang,

Dans les clairières,

J’apercevais la floraison

D’ail des ours au

Clair de lune.

Et parfois la

Biche insaisissable.

 

« Je n’arrive plus à dormir…

Petite, alors que j’étais

Malade, mon éducatrice

Souhaitait que je fasse de

L’équitation.

 

C’était un rêve en

Noir et blanc, je

Me voyais de dos,

D’une petite robe

Blanche d’antan,

Je caressais une

Grande licorne Blanche

 Translucide.

Il y avait de l’électricité

Statique qui scintillait

Dans son crin de cheval,

A fleur de doigts…

Roxane mon éducatrice

Est arrivée là, derrière moi.

Elle ne songeait pas que  

Si si le rêve existe. 

 

Mon visage blanc

Scintillait comme la glace,

Sur un écran.

 

Plus tard, je n’étais

Qu’un bébé daim,

Echappé d’une tapisserie

Frappée contre les murs

D’un château par le vent.

 

Une balle rouge.

D’un chasseur,

Traversant mon

Front, entre

Mes deux yeux,

Une chute interminable,

En moi-même.

Trou noir de l’espace

Qui happe

A l’infini.

  

De la blessure,

Une corne est née,

Torsadée,

Couleur ambre,

Comme ma robe

Tachetée de blanc.

J’ai eu les ailes

D’un monarque,

Pour m’envoler »    

 

Je ne sais ce que

Dissimule cette

Fable, mais

Les rêves sont

Plus vrais que

La réalité. 

 

Ses cheveux avaient la

Senteur d’un feu de bois,

Et à ses pieds, au

Niveau des pédales,

Une odeur de fougère

Était sans cesse

Réanimée…

 

J’ai rêvé d’étoiles

Argentés brisant

La vitre, en toile

D’araignée. Je

Me suis réveillée/

Endormi à l’entré du

Motel, dans la rosée

j’avais peut-être bu,

Mais la veille, je fus dans

Sa voiture.

 

 Que cherche-t-elle ?

La voyageuse à rouler

La nuit.

 

Combien de chevaux à votre Mustang ? 

Lui-ai-je demandé

Entre un baisé parfumé de tabac. 

 

Richard, le patron du Motel dit

Ne plus l’avoir jamais vu.

 

A-t-elle trouvé la paix ?

Ou le sommeil ?

Qui le sait ?

 

Personne n’a su qui est cette mystérieuse

Un peu sauvage/au rire espiègle

Mais je retiens

une tristesse

Dans son regard

Bleu-nuit

Insondable.

 

Elle se disait en voyage,

Alors qu’elle ne savait pas où aller.

Chercher son âme
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